Dans un ancêtre récent de Comme si j’étais lu (je ne connais pas de position d’écriture plus jouissive, je dois dire) - http://procure-yanus.blogspot.com/2011/01/pullme.html - je tentais une approche un peu limite. Celle qui tente de poser le principe de quasi imperméabilité de l’intérieur pour l’extérieur, constatant, un jour de pull en laine trop petit mais réconfortant, que la plupart des désirs du dedans étaient exportables alors que très peu de désir du dehors était importable (disons le travail des idées, de la chambre à la rue, sans retour).
Trouvant ce texte peu lisible (mais peu lu…), un exemple, d’une simplicité assez perméable, celui d’une selle de vélo, vint consolider simplement l’entreprise. Vivant à plein temps avec mon vélo, dont seule la couleur n’a pas changée (avec celui qui vivait dehors), et me promettant à chaque sortie de réajuster la selle une fois rentré à la chambre, il ne m’était jamais possible de m’y mettre. De mon lit, j’oubliais mon engagement du moment (où la selle fait savoir la nécessité de son réajustement), pour un regard tendre à l’attention de ma machine …
Impossible de visser à l’intérieur une idée de l’extérieur.
Comble de l’intransivité, le jour où je dus me placer comme à l’extérieur (les bienfaits du grand balcon) pour enfin réajuster cette selle dans l’atelier-chambre, se fût si nullement que dans les premiers mètres de la rue, la selle se déroba presque (aussi serrée qu’un chewing-gum à peu près). Il m’a fallu remonter, prendre les outils nécessaires et finir (commencer même) le travail correctement dans la rue.
1 commentaire:
si, un peu quand même (lu)
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