J’ai plusieurs pistes pour en discerner l’origine :
À une époque, assez récente, où toute la science de l’intrusion sur blog m’échappait jusqu’à me résister sans relâche, je perdais un temps raisonnable, accumulant pseudos de membres, mots de passe et autres adresses internet…
Même Charly tenta le coup avec moi : rien à faire. À bout d’argument face à la rigueur indépassable de la machine, me proposant de créer un blog au lieu de juste m’accepter en tant que modestes participants au blog SAISINE, j’ai dû taper ce mot YANUS.
Équivalent joli de PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, FAIS CHIER ou J’EN PEUX PLUS, YANUS est, à l’origine, le titre d’une chanson courte, sorte de comptine, créée devant un ordinateur à Cergy-Pontoise, alors qu’au travail d’un catalogue d’images et de textes d’étudiant en école d’art, je m’adressais, dépité, au gars sensé participer à l’entreprise. S’étant pour l’occasion auto-proclamé D.A, et ne faisant à la place – à moins qu’il n’honorât ainsi sa promotion - que parcourir les étages de notre bonne école.
Un peu fatigué par son côté magazine, et d’autant plus taquin dans cet état, je commençais à fredonner en son honneur et à chacun de ses passages dans la salle, sur l’air d’une chanson de Gérard Lenorman, comme une réponse aux subtiles consignes qu’il nous balançait, ce non moins inspiré chant d’amitié :
Yanus,
Ouais tu sens
D’l’anus
Dont la version courte ne lassais pas mon plaisir :
Yanus
Ouais tu sens
L’anus
À sa réaction salement enflammée et bien irritée je comprenais toucher là le côté obscur de cet ami, aujourd’hui, et depuis peu, rédacteur en chef d’un magazine de fesse, de grand renom, à l’anus manquant, évidemment, un livre de cul étant aujourd’hui l’endroit le plus assurément sans poil et sans anus de la terre, à moins de tomber dans la sous-catégorie du genre…
Je crois que je me suis pas mal sortie de cette première étape de justification d’un blog ainsi nommé.
Maintenant qu’il existe (j’ai oublié de dire que son existence m’étais inconnue jusqu’à avant hier soir, jour où j’ai aussi découvert l’adverbe, romantiquallement, alors que tentant à nouveau l’expérience d’inscription sur blog avec succès, je pu constater en même temps que mon identité virtuelle était également attaché à ce machin curieux), je vais m’en servir.
J’ai pensé que cet espace pouvait accueillir nombre de choses dont je ne sais quoi faire, déversoir, évacuation, garderie de monstres sans usage, erreur de la nature qu’il peut m’arriver de produire et qui trouverons là une peu de considération, une raison d’être.
Un petit coin pour moi, pour vous et surtout pour Yan…
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1 commentaire:
A "YANUS" longue vie (j'aurai du écrire longue vit) à bientôt dans un de ces noirs moments ou la solitude te taraude comme un amant fougeux !
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